Dans son documentaire Carré 35, Éric Caravaca partage de manière bouleversante son histoire familiale.
Son frère et lui ont été élevés comme des enfants modèles mais ont vécu avec le fantôme de leur sœur. Il cherche la vérité d’une histoire cachée, après avoir pris conscience d’un malaise inexplicable et d’une infinie tristesse, alors qu’il se trouve dans le carré des enfants dans un cimetière en Suisse.
Avec le désir de s’approprier son histoire, il se livre à une véritable enquête familiale, que nous suivons dans tous ses méandres. Les non-dits sont mis au jour, les refoulements identifiés. Sentant qu’ils enfreindraient la loi familiale du silence, les enfants n’ont bien sûr pas questionné leurs aînés.
En reconstituant l’histoire de sa sœur, Éric Caravaca parcourt également l’histoire d’une civilisation coloniale. Ses parents et grands-parents, d’origine espagnole et marocaine, ont émigré en Algérie. Il met en parallèle le déni des « événements » algériens de la grande Histoire et le déni familial. Car cela arrange aussi bien les nations que les individus de prétendre qu’il est important de tourner la page sans remuer le passé.
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